- Une description l’image.
BALADE, HISTOIRE, DÉCOUVERTE
L’anecdote sur la réhabilitation
La réhabilitation du site de l’île d’Alcipe
Je vais vous narrer l’origine du projet îlet Alcipe et détailler chaque étape de son parcours, de A à Z. Un style de formule, que j’ai élaboré personnellement.
- Une simple dire devenue vural.
Les souvenirs associés à notre désir de réhabiliter le site îlet Alcipe, qui raconte une histoire fascinante et peu connue, n’étaient au départ qu’une idée fictive, sans véritable espoir de devenir réalité dans le futur..
- Le premier pas qui entraînera les autres.
La première fois que mes pieds ont foulé ce lieu désormais connu sous le nom d’îlet-Alcipe, c’était entre 1973 et 1974. Dès mes premiers instants ici, j’ai ressenti une fascination pour cet endroit, comme s’il ensorcelait mes pensées d’une manière indescriptible.
Cet enchantement ne venait pas de son passé historique, car j’ignorais presque tout de son histoire, mais plutôt d’une raison mystérieuse que je n’arrive toujours pas à saisir, aujourdhui.
Lorsque je suis venu pour la première fois sur ce site en 1974, mes grands-parents m’avaient informé que cet endroit avait été utilisé par nos ancêtres, sans toutefois fournir plus de détails.
Première histoire évoque.
Dès mes premiers instants sur le plateau en 1974, je n’avais aucune connaissance de l’histoire de ce lieu, à l’exception des récits que mes grands-parents partageaient quand ils se retrouvaient ensemble. Je ne savais rien des événements marquants de cet endroit, si ce n’est que des anciens évoquaient l’existence de deux MARRON ayant vécu ici au debut 19e siècle, l’un étant un ancien descendant de massacre de 1752, surnommé MAFOUTA, et l’autre, plus récent, appelé autrefois MAFOUTAN.
Par ailleurs, notre grand-père, originaire de Salazie, a séjourné durant un certain temps entre 1919 et 1944.
En ce qui concerne l’un des marrons vivant sur le plateau, lors de l’incursion d’Alcipe sur le site, en 1911, il a été rapporté qu’ils ont été abattus tue et jetés au rempart. Au moment où Alcipe les a lancés, il a prononcé les mots “Alle MAFOUTAN“…
Dans les premiers temps, les histoires racontées concernaient exclusivement Alcipe, un ancien militaire soldat de madagascar originaire de Salazie, qui avait été sur le site et avait vu deux marrons, des anciens esclaves fugitifs, dont l’un était un vieux noir d’un âge avancé accompagné d’un jeune homme cafre.
- Notre première intervention en tant qu’auteur de la réhabilitation.
Le jour où j’ai foulé ce plateau pour la première fois, en découvrant qu’il avait été occupé par notre aïeul, un lien s’est établi entre nous. Nous y revenions fréquemment avec joie, parfois en compagnie de notre grand-mère.
Nous revenions, Durant des moments, ou nous venions ramasser des fleurs blanches d’Arume en vue de la fête de la la Toussaint, afin de les déposer au cimetière. C’était une tradition créole que ma grand-mère, fille Alcipe, connue sous le nom Alexina et née en 1921, qu’elle respectait depuis toujours.
Après avoir découvert le plateau îlet Alcipe pour la première fois en 1974, nous avons tissé des liens et sommes revenus à plusieurs reprises pour apprécier la nature, le paysage et la beauté qu’elle offrait. Un jour, nous avons décidé de passer une journée en famille, comprenant ma mère, la petite fille Alcipe, Arxela, ainsi que mon père Léonel et moi. Les souvenirs s’estompent et se mélangent avec le temps, et je ne suis plus certain si d’autres personnes ont partagé ces moments présents, ni si c’était en 1974 ou 1975. Quoi qu’il en soit, notre première visite a eu lieu entre la fin de 1973 et 1974.
En rédigeant ces lignes, des souvenirs se sont ravivés, et j’ai réalisé que notre première visite avait eu lieu en période de la Toussaint du mois novembre 1973, durant la dernier semaine d’octobre, suivie d’une seconde au milieu de mars 1974, Enfin…
- La chronologie des instants partagés en famille au cours de la journée.
La visite en famille sur le plateau a eu lieu un dimanche du mois de mars en 1974. Pour profiter pleinement de la journée, il est nécessaire de préparer des provisions à emporter avec nous, tout comme lorsque les familles créoles choisissaient de faire des excursions en forêt, où nous préparions toujours des zèmbrocal avec des saveurs d’antan.
- La préparation du soir pour le matin
Donc, le jour précédant, c’est-à-dire le samedi, nous réunissons tout ce qui sera nécessaire pour le lendemain : la bretelle, le sabre, la canne et les patates, pour être opérationnels le matin. Tout doit être prêt, car nous devons quitter avant l’aube, c’est-à-dire avant 5 heure
Le samedi soir, la veille de notre départ pour le plateau îlet, nous avons tout mis en place : le poids qui devait être cuit, prêt à être roussi le matin, accompagné de piment vert et de tomate, rangés dans un petit sachet à proximité du kalou-pilon pour être broyé. À côté, la bertelle et le sabre à canne attendaient, tout en étant prêts dans le coin de jarboutan pour le matin..
- Le jour est arrivé.
Tôt, le matin, le réveil se retentit à 3 heures, la lampe à pétrole s’allume, la lumière éclaire nos pieds elle touche le sol illuminé, prêts à tout préparer, y compris notre nourriture chaude pour la journée. La marmite noire, qui cuisinait autrefois au feu de bois, est mise sur le feu. Le riz commence à cuire, le temps de “la grillade de la patate” tandis que s’élève le bruit de l’ébullition ; l’ail, les oignons verts et le thym sont mélangés, et le tout s’épaissit et se dore dans le fond de la marmite. Tous les ingrédients sont réunis et prêts à être utilisés.
Les ingrédients réunis et prêts, nous allons chercher des feuilles de figue ou de bananier, le son du bruitage du vent se fait sentir au matin brun, nous commençons la préparation de l’emballage, la serviette et la feuille verte de bananier s’étalent, le tout étant enveloppé pour former une boule, Appelle le zembrocal créole, où la saveur d’une odeur se produire cache à l’intérieur ; prêt à décoller pour le voyage, dans le sommet de la montagne.
A cinq heures du matin, nous entamons notre départ pour plusieurs kilomètres de marche. Le chien Nommé DIANE commence à aboyer, puis il agite sa queue, et nous voilà partis pour plus de trois heures randonne à travers les sentiers battus qui grimpe au milieu de la nature où des champs de géraniums d’époque se fessai encore voir, direction la montagne vers le plateau île Alcipe.
En nous élevant sur notre chemin, nous distinguons au loin la lumière qui se reflète, l’ombre d’une silhouette mystérieuse, qui s’avère être celle d’un cultivateur de géranium, démarrant sa journée avec le feu allumé dans le four de ce qu’on nomme l’alambic, destiné à la distillation des huiles essentielles.
Cette ombre s’est muée ou lion c’et un colon. Ils ont décidé de passer le weekend dans leurs champs, profitant de la fraîcheur pour dormir dans de simples paillotes réchauffées au foyer feu bois, où la fumée leur pique le nez, les laissant noirs au réveil. Ce choix, n’est pas basé sur le plaisir, mais sur une nécessité d’être présents sur place et d’attendre que les parfums des huiles essentiel s’élèvent, pour répondre aux besoins de leur famille.
En contemplant le paysage, nous ressentons une joie réconfortante, inutile de porter un pull. Les hangars et alambic s’élèvent autour de nous alors que nous continuons notre montée. La vaste forêt s’étend devant nous, traversant des ravins, et la beauté de la nature nous donne de l’énergie, accompagnée des chants mélodieux des oiseaux. : La merle, la tilites, Ziéblancs, La sakoites, et le tec-tec. Des silhouettes se dessinent sur un tronc de bois mort, qui demeure encore debout. Elles nous observent silencieusement alors que nous passons, laissant entendre que l’histoire, c’est à nous de l’inscrire dans nos mémoires. Tout près, elles semblent nous signaler que l’arrivée de la clarté de la journée est imminente et qu’elle n’est plus très éloignée.
À ce moment-là, nous avions déjà fait de nombreux kilomètres à pied en parcourant le sentier depuis le village de Bel-Air.
Les anecdotes
À travers le chant des oiseaux et la vibrante danse du tec-tec qui secoue sa queue, les premiers éclats du soleil se dessinent sur la surface cachée d’une terrasse, entre les branches d’un arbre de Bois de Nèfles. Nous réalisons que notre arrivée est imminente. Devant nous, s’entrelacent les racines d’un arbre centenaire nommé l’affouche, dont les racine s’étendent vers le rempart de flamant. Les sons de la nature se font également entendre. Nous nous trouvons au cœur des rayons du soleil, et il semble que nous soyons arrivés au cœur de cet endroit historique. Il est presque 9 heures du matin.
Après avoir pris le temps de suivre le sentier depuis notre maison à le village Bél-Air, nous avons quitté le village Bél-Air à 5h30 du matin pour arriver sur le plateau aux alentours de 9 heures.
Une histoire historique
- La découverte plateau îlet Alcipe.
Quand nous sommes arrivés sur le plateau, il était 9 heures. Nous avons pris un moment pour nous dégourdir les jambes. En observant, nous avons remarqué des modifications sur le plateau, notamment un petit hangar construit et recouvert de paille naturelle.
En nous promenant, nous avons remarqué d’importants trous récents dans le sol. Nous avons également observé qu’une plateformeétait en construction, probablement destinée à une utilisation par un hélicoptère pendant ces travaux. Pour l’instant, nous ne savons pas exactement de quoi il s’agit.
Ce n’est que plus tard que nous avons découvert qu’il s’agissait d’une initiative des autorités de l’époque
pour établir une antenne satellitaire, que nous désignerons par la suite sous le nom d’Oméga. Initialement abandonné, le projet a ensuite été déplacé vers la plaine Chabrier, où il a demeuré en place jusqu’à la réhabilitation du site Îlet Alcipe en 1999.
Le surnaturel de 1974.
Revenant à notre visite. En atteignant le plateau à 9 heures ce jour-là, la fatigue s’est envolée et la faim s’est fait ressentir. Le repas à l’intérieur du bertelle, préparé le matin même, émettait une odeur plaisante. Plus le temps d’attendre, elle est sortie du bertelle pour se dresser sur l’herbe verte par terre. Avec un geste rapide, la saveur créole se lève pour venir se poser sur nos lèvres, l’odeur du zembrocal créole, tandis que l’appétit s’estompe avec l’eau juste à côté, dans la petite source proche cachée par la végétation.
- L’odeurs s’enva, mais l’histoire.
Plus d’odeur, on décide de passer en revue les restes de vestiges du passé, où l’on pouvait encore apercevoir les vieux ciko du géranium qui se tien toujours debout, planté à l’époque des occupants, ainsi que les fleurs, des arômes, la marguerite banche, et la canne à sucre d’autrefois, du temps de passage des marrons..
- Le temps passe, mais nous devons retourner chez nous après quelques heures de marche.
Avec ma mère, Arxela, nous choisissons de revisiter les vestiges du passé, tout en nous éloignant du plateau pour nous enfoncer un peu plus dans la forêt. Quand soudain, ma mère ressent le besoin de partir et sans expliquer la raison, “elle dit René sortons là, retournons nous au plateau”, nous quittons le lieu rapidement.
Nous revenons au plateau où nous avions fait une pause au repas de notre arrive à 9 heures pour nous dégourdir les jambe.
Une fois arrivés, ma mère demande à mon père de quitter cet endroit immédiatement, ma mère re-dit encore fois “ici n’est pas bon, il y lodiable ici ” sans explications. Nous reprenons alors notre chemin un peu brusquement inattendue, vers le village Bél-Air d’où est, situé, à plusieurs kilomètres de marche de notre domicile..
Nous rentrerons chez nous en soirée, environ une demi-heure après le coucher du soleil. En effet, sur le chemin du retour, nous profitons de cette occasion pour croiser des amis et échanger avec les distillateurs d’huiles essentielles que nous avons aperçus le matin, enveloppés dans la brume..
De retour chez nous, à la nuit tombée, la fatigue nous a submergés. À notre arrivée, tout le monde s’est rapidement endormi. Cependant, tôt le lundi matin, la tradition créole stipule que le réveil doit se faire entre 5 et 6 heures, afin de s’occuper des animaux avant d’aller aux champs. Les voix des échanges résonnent. C’est ma grand-mère Alexina qui converse avec sa première fille, ma mère, à propos de ce qui s’est passé dimanche, et j’entends alors ma grand-mère s’exprimer. (moins lave diaou sa kan ou sava va, ou voir ou T croit pas ou la vue aster). Leur discussion se prolonge, tandis que j’écoute attentivement les mots qui, peu à peu, commencent à faire un sens pour moi.
Au fil du temps, nous, les jeunes enfants, avons continué à entretenir un lien avec cet endroit. De temps en temps, nous y passions une journée agréable sur le plateau près des retenue d’eay d’autrefois, à préparer à manger. Tout en récoltant des fleurs parfumées, une activité que nous avons réalisée depuis notre jeunesse à l’occasion de la la Toussaint, la fête des défunts. Une activité que nous ne pratiquons plus aujourd’hui. À chaque visite, nous étions constamment fascinés par cet endroit, captivés par la beauté des paysages et la vue magnifique sur la vallée de la rivière des galets, gravée sur la roche ecrite, sans vraiment connaître l’histoire authentique de cet endroit…
L’idée de la rénové.
Un jour, dans un rêve imaginaire, nous avons eu l’idée de restaurer cet endroit, bien que nous soyons conscients qu’Alcipe avait déjà connu des difficultés avec les autorités de l’époque à cet emplacement. Même si cela semblait utopique et que nous n’avions aucune chance d’obtenir l’autorisation, il restait encore une possibilité d’accéder à cet espace pour notre plaisir familial sans rencontrer d’ennuis.
- Un projet fictif qui se concrétise.:
Lors d’une conversation, des débats ont eu lieu sur le retour à la replantation de géraniums, particulièrement marqués par une renaissance entre 1998 et 1999. Lors d’une rencontre amicale, j’ai évoqué cet endroit avec une amie que je connais, et notre discussion a porté sur l’histoire de la réunion et nos références historiques.
À ce stade, je lui fais part de mes découvertes en lui donnant des descriptions et des précisions historiques. Disons que j’étais envahi par une présence, il faut se battre. À la conclusion de notre dialogue, il m’a recommandé de concevoir un projet d’association et de le présenter pour sa réhabilitation.
En raison des récits que tu partages sur cet endroit, il semble pertinent d’envisager une réhabilitation, compte tenu des actions que tu as rapportées à son sujet.
Bien que je ne dispose d’aucune connaissance associative, je suis déterminé à rétablir cette connexion, comme je l’ai précisé dans l’introduction de cette description. car j’ignorais presque tout de son histoire, mais plutôt d’une raison mystérieuse que je n’arrive toujours pas à saisir. Au cours d’une conversation, ces échanges vont symboliser le début d’un projet qui deviendra une véritable restauration, bien qu’il ait été amorcé en 1998. Pourtant, le désir de réhabiliter cet endroit date de 1974, lorsque j’étais enfant..
Lors de cette rencontre, le personnage me pousse à développer un projet d’association pour la réhabilitation, une idée qui me préoccupe et qui m’est chère depuis mon enfance, et qui réapparaît chaque fois que je foule ce plateau. Je décide de ne pas abandonner. À ce moment-là, il évoque la possibilité de me mettre en contact avec quelqu’un qui pourrait m’apporter de l’aide. Sans hésiter, je prends la décision de m’engager dans un projet inconnu..
Étant novice dans le domaine des associations et n’ayant aucune expérience en gestion, je dispose d’un potentiel à exploiter. Bien que je ne sois pas encore familiarisé avec ce milieu, cette opportunité est à saisir, et j’ai décidé de me lancer dans la formation d’une équipe pour créer une association..
Dans cette perspective, nous fournirons plus d’informations sur d’autres récits historiques que nous explorerons à travers notre site web. Pour ce faire, je rassemble une équipe de bénévoles passionnés par la forêt, déjà au courant de certaines histoires liées aux événements marquants de cette région, en particulier celles concernant le plateau des marrons. Un projet associatif est en cours de développement.
L’association se forme dans le but de réhabiliter cet endroit, en tenant compte de son histoire telle qu’elle est racontée…
Plateau îlet Alcipe 1999
À ce stade, nos connaissances sur le personnage d’Alcipe sont limitées, si ce n’est qu’il est notre aïeul. Nous entamons alors une recherche sur les récits historiques concernant le marronnage, dont ses incursions ont eu lieu à plusieurs reprises ; des détails seront fournis dans une prochaine description. Bien que le projet de création de l’association ait été lancé rapidement, le temps nous fait défaut pour mieux appréhender ce personnage. Dès le début de l’année 1999, nous avons soumis notre projet à la région Réunion, qui l’a rapidement approuvé. Nous devons désormais obtenir des résultats et restons déterminés à voir cet espace restauré.
Le début du projet.
La véritable intention derrière la réhabilitation du site îlet Alcipe a été lancée le 27 janvier 1999 avec la création de l’association Bois de Nefles Découverte, suite au dépôt de notre projet en avril, qui a été approuvé en août. Néanmoins, une confusion s’est produite faute de temps pour vérifier le nom du personnage Alcipe, qui a été écrit à tort en Alcide…
A suive : Nous partagerons des histoires, surtout celles qui se déroulent entre la sélection des moments et le développement du projet. Ces récits, centrés sur les incursions lors de la préparation, mettent en lumière des éléments fascinants d’ordre surnaturel…
Le site secteur îlet alcipe cache de nombreux récits historiques et mouvements qui n’ont jamais été révélés, allant du sud au nord-est. Pour partager ces informations captivantes, nous vous invitons à contribuer. Vous pouvez utiliser l’un des deux boutons présents : PayPal… ou Contribuer ⚗ ici …
Notre prochaine description les mouvements captivantes surnaturels d’autrefois
Cher Internaute, nous avons consacré beaucoup de travail à la réhabilitation du site îlet Alcipe, qui a été mentionnant un certain temps alcide. Tout cela a été réalisé sur une base bénévole, et à présent, nous sollicitons votre soutien, découvrez-en plus sur la page suivante “contribution“